L'histoire est bien connue, mais sans doute mérite-t-elle d'être rappelée. En 1939, le grand Duke Ellington engage le jeune Billy Strayhorn et lui paie le voyage de Pittsburgh à New York. Ce dernier lui demande comment, une fois arrivé à Manhattan, il pourra aller jusqu'à chez lui. Ellington lui lance alors : "Take the A train". Une fois à New York, Strayhorn composera sous ce titre l'un des plus fameux standards de l'histoire du jazz.
Aujourd'hui, New York possède toujours quelques-uns des plus célèbres clubs de jazz du monde, faisant de cette musique l'une des meilleures portes d'entrée dans la ville. Ces dernières années, le Blue Note et le Village Vanguard tenaient le haut du pavé. Le Birdland, déplacé et reconstruit, a repris sa place, invitant des artistes aussi innovants que Patricia Barber. Mais, depuis peu, un nouveau lieu s'est imposé, dans le bel immeuble de Time Warner construit par l'agence Skidmore, Owings & Merrill où s'est installé "Jazz at Lincoln Center", dont la direction artistique a été confiée à Wyton Marsalis et le management à un nouveau responsable, Adrian Ellis.
Il porte le double nom du sponsor, Coca Cola, et de Dizzy Gillepsie. Le Dizzy's, en abrégé, offre non seulement une belle programmation (Roy Haynes, Kenny Burrel, la première semaine de septembre) mais aussi un décor à couper le souffle. Très bien dessiné, le club dispose d'un scène adossée à une grande baie vitrée laissant apercevoir une vue magnifique sur Central Park et la 59ème rue.
En quoi est-ce utile d'avoir une pareille vue quand on écoute du jazz ? Et bien, pensez à ce standard de John Coltrane, Central Park West et imaginez ce que la combinaison de la musique et de la vue devant laquelle les musiciens se tiennent peut vous inspirer quand, le temps d'un set, la ville plonge progressivement dans une nuit éclairée par les lumières des buildings...
Aujourd'hui, New York possède toujours quelques-uns des plus célèbres clubs de jazz du monde, faisant de cette musique l'une des meilleures portes d'entrée dans la ville. Ces dernières années, le Blue Note et le Village Vanguard tenaient le haut du pavé. Le Birdland, déplacé et reconstruit, a repris sa place, invitant des artistes aussi innovants que Patricia Barber. Mais, depuis peu, un nouveau lieu s'est imposé, dans le bel immeuble de Time Warner construit par l'agence Skidmore, Owings & Merrill où s'est installé "Jazz at Lincoln Center", dont la direction artistique a été confiée à Wyton Marsalis et le management à un nouveau responsable, Adrian Ellis.
Il porte le double nom du sponsor, Coca Cola, et de Dizzy Gillepsie. Le Dizzy's, en abrégé, offre non seulement une belle programmation (Roy Haynes, Kenny Burrel, la première semaine de septembre) mais aussi un décor à couper le souffle. Très bien dessiné, le club dispose d'un scène adossée à une grande baie vitrée laissant apercevoir une vue magnifique sur Central Park et la 59ème rue.
En quoi est-ce utile d'avoir une pareille vue quand on écoute du jazz ? Et bien, pensez à ce standard de John Coltrane, Central Park West et imaginez ce que la combinaison de la musique et de la vue devant laquelle les musiciens se tiennent peut vous inspirer quand, le temps d'un set, la ville plonge progressivement dans une nuit éclairée par les lumières des buildings...